Les anti aromatases sont des traitements efficaces des cancers du sein chez la femme ménopausée. Cependant, ils exposent à des manifestations rhumatologiques qui peuvent conduire à des arrêts thérapeutiques, ils exposent également à un risque accru d’ostéoporose et de fractures à plus long terme. Dans notre travail nous nous sommes intéressés à la prévalence des arthralgies et aux facteurs de risque de fractures chez les patientes traitées pour cancer du sein. Parmi nos 45 malades inclus dans cette étude, 76% ont fait apparaitre des manifestations rhumatologiques. 76% des patientes souffraient d’arthralgies, 65% présentaient des douleurs osseuses et 18% des myalgies. Dans notre étude, 77% des patientes souffraient d’hypovitaminose D. La vitamine D a un rôle indéniable dans le métabolisme osseux et musculaire. Devant la prévalence importante de l’insuffisance en vitamine D et la fréquence des complications musculosquelettiques, on devrait demander un bilan biologique à toutes les femmes initiant un traitement par anti aromatases afin de rechercher et corriger une hypovitaminose. Nous avons retrouvé une ostéopénie chez 21 de nos patientes (49%) et une ostéoporose chez 13 patientes (30%). D’où l’intérêt d’une bonne évaluation du risque fracturaire (par recherche de facteurs de risque cliniques et par ostéodensitométrie) chez toutes les femmes recevant les anti aromatases afin de dépister et traiter une ostéoporose pré existante
| Référence | 1523 |
| Année | 2012 |
| Type | Thèse |
| Lien document | |
| Auteur | Akkal N |
| Discipline | Rhumatologie |
| Encadrant | Harzy T |
