L’EI est une pathologie peu fréquente chez l’enfant, dont la morbidité et la mortalité restent non négligeable. L’objectif de cette thèse est de faire une mise au point sur cette pathologie à travers les données de la littérature et l’étude rétrospective descriptive de 14 cas d’EI colligés entre les années 2004 et 2010 au sein du service de pédiatrie au CHU Hassan II de Fès. L’âge moyen de nos malades est de 9 ans et 4 mois avec des extrêmes allant de 9 mois à 14 ans, et le sexe ratio G/F est de 1,33. Dans notre population, 50% des enfants avaient une cardiopathie rhumatismale, et 42,9% avaient une cardiopathie congénitale, plus particulièrement la CIV (23% du total). Le cœur était apparemment sain dans un cas (7,1%). La fièvre est le souffle cardiaque étaient les signes les plus communs chez nos malades. La végétation a été détectée à l’échographie chez 85,7% des cas. Les hémocultures étaient positives dans 5 cas (50% des hémocultures réalisées) et le staphylocoque aureus était le germe le plus fréquent (60% des cas). Un syndrome inflammatoire a été observé chez tous les patients (100%). Les complications les plus fréquentes sont les emboles septiques (43%) et les troubles hémodynamiques (36%). La mortalité dans notre série était de 7,1%. La durée moyenne du traitement antibiotique parentéral était de 34 jours. Selon les critères de DUKE modifiés, 5 EI étaient certaines, soit 35,7%, et 9 EI étaient possibles, soit 64,3%. La valvulopathie rhumatismale est le terrain le plus fréquent dans notre contexte. En incluant la SMG, et l’élévation de la CRP, parmi les critères mineurs, le nombre d’EI retenues certaines augmente d’une manière significative.
| Référence | 1951 |
| Année | 2011 |
| Type | Thèse |
| Lien document | |
| Auteur | Bouziane A |
| Discipline | Pédiatrie |
| Encadrant | Atmani S |
