Les diabètes secondaires (étude d’une observation et revue de littérature)

Le diabète sucré se définit par l’existence d’une hyperglycémie chronique,
résultant d’un défaut de sécrétion d’insuline ou de son activité, les 2 phénomènes
pouvant être associé. Le diabète secondaire est suspecté dans certaines situations
notamment un diabète non équiliré survenant sur un terrain particulier.
Ce travail a comme objectifs de préciser
-la prévalence (épidémiologie)
-physiopathologie, implication de la maladie associée
– étiologies
– complications et traitement
-la discussion d’un cas de diabète chez une patiente de 20 ans secondaire à
une glycogénose hépatique.
Les étiologies sont nombreuses souvent méconnue nécessite l’implication
d’une équipe multidisciplinaire.
.les diabètes type mody : les mody sont un groupe d’affection mono génique
responsable d’anomalie primaire de la sécrétion d’insuline et d’une forme de diabète
non cétosique de transmission dominante, des mutations hétérozygotes pouvant
affecter six gènes différents sont responsable de la plupart des cas de mody.
.hémochromatose : la fréquence et la gravité du diabète de
l’hémochromatose sont en relation directe avec le degré et sans doute la durée de la
surcharge en fer, le diagnostic et le traitement adapté et précoces de la surcharge en
fer sont essentiels dans la prévention des conséquences clinique de
l’hémochromatose en particulier du diabète dont la fréquence a déjà nettement
diminué.
.les maladies du pancréas :
-Cancer du pancréas, il est de règle de rechercher cette étiologie chez un
patient âgé de plus de 50 ans lors de l’apparition d’un diabète.
-Pancréatite aigue, il faut savoir que un à deux tiers des pancréatites
aigues s’accompagnent d’une hyperglycémie qui est dans la majorité des cas
transitoire.
-Pancréatite chronique calcifiante qui constitue la première cause de
diabète pancréatique.
-La pancréatectomie totale entraîne une suppression de l’insulinosécrétion
et de la glucagonosécrétion.
.Les maladies endocriniennes (acromégalie, syndrome de cushing,
syndrome de Conn, phéochromocytome, hyperthyroïdie, tumeurs endocriniennes
pancréatiques et digestives), les troubles glycémiques sont la conséquence directe
des effets métaboliques liés à l’excès de production hormonale.
.Diabète mitochondrial : par la mutation 3243A /G, est la forme la plus
fréquemment rencontrée de diabète par mutation ou délétion de l’ADN
mitochondrial.
.Diabète d’origine médicamenteuse : par action directe au niveau des
cellules bêta pancréatique en inhibant la sécrétion d’insuline ou par une diminution
de l’effet de l’insuline au niveau périphérique tissu adipeux et muscle et en
augmentant la production hépatique de glucose ( antirétroviraux,
glucocorticoïdes,immunosuppresseurs,interféron alpha,stéroïdes sexuels…)
.Diabète gestationnel : est un trouble de la tolérance glucidique de sévérité
variable, survenant ou diagnostiqué pour la première fois pendant la grossesse quel
que soit le terme et quelle que soit l’évolution dans le post partum.
.Le diabète secondaire à une infection (rubéole congénitale,
cytomégalovirus, adénovirus, oreillon …), ces infections microbiennes et leurs
conséquences immunologiques sont suspectées dans la pathogénie de diabète.
.Défaut génétique de l’insulinosensibilité : il existe des formes sans
anomalie de répartition du tissu adipeux comme le syndrome d’insulinorésistance
majeure de typeA, syndrome d’insulinorésistance de type B, le syndrome de robson
mendenhall et le lépréchaunisme.
Et des formes avec anomalie de répartition du tissu adipeux ou
lipodystrophique.
Comme approche clinique on a étudié le cas d’une patiente âgée de 20 ans,
qui a été hospitalisée en 2005 au service de médecine interne pour un diabète non
équilibré et dont les investigations para cliniques ont confirmé le diagnostic d’une
glycogénose hépatique

Référence2653
Année2008
TypeThèse
Lien document
AuteurAgharbi B
DisciplineMédecine interne
EncadrantBono W