Les adénomes à prolactine : à propos de 30 cas

Introduction

L’adénome à prolactine représente le type le plus fréquent d’adénome hypophysaire et l’une des principales causes d’infertilité d’origine endocrinienne. Notre travail a pour objectif de comparer les différents aspects (cliniques, paracliniques et thérapeutiques) de notre série avec ceux des autres séries de la littérature

Matériel et méthode

étude descriptive rétrospective à propos de 30 cas d’adénomes à prolactine durant 3 ans

Résultat

Il s’agit de 24 femmes et 6 hommes avec un âge moyen de 30 ans chez la femme et 49 ans chez l’homme. La cause la plus fréquente motivant la consultation était une galactorrhée chez 76 % des patientes, cette galactorrhée était soit isolée soit associée à une aménorrhée chez 42 % des femmes, les autres circonstances étaient une baisse de la libido chez 70 % des hommes, des céphalées dans 6 %des cas et un retard staturopondéral chez 2 patients. Concernant l’exploration hormonale, la prolactinemie moyenne était de 173,93 ng/ml, cette hyperprolactinémie était associée à un hypogonadisme hypogonadodotrope (26 % des cas), un hyporcorticisme (23 % des cas) et une hypothyroïdie secondaire (1 %). Un adénome mixte (prolactine et TSH) a été observé chez une patiente. La taille moyenne de l’adénome était de 10 mm chez la femme et 45 mm chez l’homme avec un retentissement ophtalmologique chez 80 % des hommes. Dans notre série, 2 patients ont été opérés, les autres ont reçu un agoniste dopaminergique le plus souvent la cabergoline

Conclusion

La prise en charge actuelle du prolactinome s’est simplifiée et est mieux codifiée. Le traitement médical reste le traitement de 1ère intention

Référence2152
Année2014
TypeCommunication affichée
Date2014-05-11
VilleLyon
PaysFrance
Lien externehttp://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0003426614006957
AuteurLahlou K
Auteurs associésYassine I, Khaldouni I, Ajdi F
DisciplineEndocrinologie
Congrès31e Congrès de la Société Française d'Endocrinologie-5 au 8 Novembre
Lien document