Le syndrome de la jonction pyelo-ureterale Chez l’enfant (A propos de 26 cas)

Le syndrome de la jonction pyélo urétérale est une des malformations les plus fréquentes chez l’enfant. Il est défini comme un défaut d’écoulement d’urine du bassinet vers l’uretère. C’est une pathologie complexe dont l’évolution peut être très favorable avec une régression quasi complète, ou au contraire peut engendrer une altération fonctionnelle définitive du rein. Le sexe masculin est le plus touché, ainsi que le coté droit. La symptomatologie clinique est dominée par l’infection urinaire et les douleurs lombaires. Le diagnostic a connue une évolution remarquable durant ces 20 dernières années, par l’avènement de l’échographie obstétricale qui permet un diagnostique anténatale du syndrome de la jonction pyélo urétérale et aide ainsi à assurer une prise en charge précoce des patients, et même poser l’indication opératoire avant que la fonction différentielle rénale ne soit trop altérée. En post natal deux explorations sont intéressantes pour le diagnostic, l’UIV, qui permet de poser le diagnostic et d’apprécier le stade évolutif de la maladie. Et la scintigraphie, qui permet à son tour de déterminer la fonction rénale séparée de chaque rein, et surtout la qualité de vidange rénale. Afin de distinguer le syndrome de jonction obstructif et le syndrome de jonction non obstructif et permettre ainsi de poser l’indication chirurgicale. En matière du traitement la résection anastomose selon la technique d’ANDERSON–HYNES demeurent actuellement le traitement de référence du syndrome de la jonction pyélo urétérale. En revanche, l’évolution qu’a connue les techniques endoscopiques constitue un progrès thérapeutique remarquable est remplace de plus en plus la chirurgie ouverte. Notre travail est une étude rétrospective portant sur 26 cas de syndrome de la jonction pyélo urétérale chez l’enfant, colligés au service de chirurgie pédiatrique au CHU HASSAN II à Fès, sur une période de 7 ans, du janvier 2003 au décembre 2009. A l’exception d’un enfant surveillé pour un syndrome de jonction pyélo urétérale minime, tous nos autres patients ont été opérés. La technique de choix été la résection anastomose selon ANDERSON HYNES par chirurgie ouverte, la voie d’abord préféré été la voie lombaire, et le drainage est réalisé systématiquement chez tous les patients. Avec un taux de succès très satisfaisant. A noter que 4 de nos malades ont subit une néphrectomie pour des reins muets.

Référence2107
Année2010
TypeThèse
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AuteurMouh mouh L
DisciplineChirurgie Pédiatrique 1
EncadrantBouabdallah Y