Le Blood Patch: aspect théoriques et pratiques dans le traitement des céphalées secondaires aux brèches dure-mériennes. Expérience du service d’anesthésiologie de l’hôpital militaire Moulay Ismail de Meknès (A propos de 21 cas)

L’objectif : L’objectif de notre travail était d’évaluer la nécessité de garder les patients en décubitus dorsal strict après la réalisation d’un Blood Patch pour traiter des céphalées secondaires aux brèches durales après ponction rachidienne. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle incluant tous les patients adressés pour des céphalées post ponction rachidienne non calmées par des antalgiques de pallier II de l’OMS pendant au moins 48-72h. Le Blood Patch consistait en l’injection d’un volume de sang autologue ne dépassant pas 20 ml avec recherche de sensation de pesanteur ou de douleur lombaire faisant arrêter l’injection. Le patient informé avant la réalisation du Blood Patch, était autorisé à se mettre debout dès qu’il le pouvait. Ensuite, il était observé pendant 48h dans le service d’hospitalisation. Résultats : Vingt et un patients, dont 9 femmes âgées de 16 à 35 ans ont été étudiées. Les patients avaient reçus une rachianesthésie (16 cas), une anesthésie péridurale obstétricale (2 cas) et une ponction lombaire à visée diagnostique en neurologie (3 cas). Le volume de sang autologue injecté était de 20 ml pour 19 patients, 16 ml pour un patient et 18ml pour un patient. Tous ont ressenti un soulagement immédiat des céphalées après le Blood Patch, et tous ont pu se lever immédiatement. Aucune récidive n’a été observée dans les 48 heures d’observation. Conclusion : Notre travail suggère que le maintien pendant 2 heures en décubitus dorsal strict n’est pas obligatoire après la réalisation d’un Blood Patch

Référence678
Année2015
TypeThèse
Lien document
AuteurTarib I
DisciplineHôpital Militaire My Ismail Meknès
EncadrantHachimi m H