Goitre chez l’enfant

Le goitre est la maladie endocrinienne la plus répandue dans le monde, cependant il reste peu fréquent chez l’enfant par rapport à l’adulte avec un risque de malignité plus élevé. Le but de notre étude est d’analyser le profil épidémio-clinique étiologique et thérapeutique des goitres chez l’enfant, et étayer les particularités de cette affection chez l’enfant tout en comparant nos résultats à ceux de la littérature. Notre travail consiste à une étude rétrospective de 25 cas d’enfants suivi en endocrinologie en pédiatrie de CHU Fès pour goitre durant une période de 5 ans. L’âge moyen de nos patients est de 9ans, la prédominance est féminine avec 17F/8G avec un sexe ratio de 2.12, avec un maximum d’atteinte vers l’âge pubertaire et péri pubertaire, la tuméfaction cervicale était le motif de consultation le plus prédominant (60%). Le goitre s’associé avec une une Hypothyroïdie dans 52% des cas, une Euthyroïdie dans 28% des cas et une Hyperthyroïdie dans 20% des cas, l’Echographie réalisée chez 24de nos malades revenant en faveur Goitres Homogènes : chez 5 cas soit 21%, 9 cas de Goitres Hétéro-Nodulaire (33%), 5 cas de Thyroïdite (21%), 5 cas de Maladie de BASEDOW (21%), 1 cas de Nodule isolé (4%). Concernant les étiologies : le goitre endémique (40%) reste la première étiologie malgré la diminution de son incidence depuis la supplémentation iodée systématique. La maladie de Basedow est incriminée dans 20% des cas. L’étiologie auto-immune représente 20 % des étiologies, le goitre simple pubertaire fut retrouvé dans 12% des cas, nodule thyroïdien (4%) ; on a également dans notre série 1 cas de goitre congénital (4%). Devant un nodule thyroïdien, la hantise est le cancer de la thyroïde, d’où l’intérêt de l’examen cytologique et de la surveillance clinique et morphologique.

Référence714
Année2016
TypeThèse
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AuteurAkhana A
DisciplinePédiatrie
EncadrantAbourazzak S