Fractures de MAC FARLAND (A propos de 23 cas)

Les fractures de Mac Farland sont des fractures articulaires de la cheville de l’enfant, dont le trait traverse la partie médiale du cartilage de conjugaison de l’extrémité distale du tibia, réalisant un type III ou un type IV de Salter et Harris. Notre travail s’est basé sur l’étude rétrospective de 23 dossiers colligés au service de traumato-orthopédie pédiatrique du CHU Hassan II de Fès pendant une période de 8 ans et 9 mois, s’étalant entre janvier 2004 et septembre 2012. • Les fractures de Mac Farland sont l’apanage de l’enfant d’âge scolaire ; l’âge moyen de nos malades était de 11.5 ans. • Nous n’avons pas constaté dans notre série de prédominance de sexe. • Les circonstances étiologiques sont dominées par les AVP dans notre contexte (52%) suivis des accidents de sport (35%) et des chutes accidentelles (13%). • Le mécanisme rapporté était surtout indirect (soit 87%). • L’ouverture cutanée était présente dans 2 cas (soit 8%). • Le type IV de Salter et Harris prédomine, avec 14 cas (soit63%), contre 9 cas de fractures de Mac Farland type III (soit37%). • Le déplacement était supérieur à 2 mm dans 17 cas (soit 75%) tandis qu’il était nul ou ne dépassant pas 2 mm dans 6 cas (soit 25%). • 3 enfants ont présenté des lésions associées du péroné : 2 décollements épiphysaires type II de Salter et Harris et une fracture diaphysaire. • Le traitement orthopédique a été utilisé dans 5 cas (soit 21%). • Chaque fois qu’on a eu un déplacement > 2mm, l’indication du traitement chirurgical est posée. Ainsi on a opéré 19 enfants (18 en première intention et 1 en seconde) : 17 vissages percutanés et 2 embrochages. • Parmi nos 19 malades opérés, on a eu un cas d’ostéite sur matériel d’ostéosynthèse. • 5 malades de notre série ont présenté une raideur secondaire de la cheville dont une douloureuse, toutes réversibles avant la dernière consultation. • L’épiphysiodèse interne, cette complication redoutable n’est survenue dans notre série que dans un seul cas, (soit 4%), occasionnant une désaxation de la cheville en varus, l’enfant a été perdu de vue par la suite. • Au plus long recul le résultat définitif a été jugé bon a excellent dans 19 cas, moyen dans 3 cas, et mauvais dans un seul cas.

Référence1741
Année2012
TypeThèse
Lien document
AuteurAlaoui kacimi M
DisciplineChirurgie Pédiatrique 2
EncadrantAfifi MA