ADÉNOCARCINOME tubaire primitif: A propos de 02 cas et revue de la littérature

Le cancer tubaire primitif est le plus rare des cancers du tractus génital féminin. En effet, il représente moins de 1% de l’ensemble des cancers gynécologiques et mammaires, mais cette fréquence est probablement sous estimée à cause de sa méconnaissance et des difficultés diagnostiques. L’adénocarcinome en est le type histologique le plus fréquent.Nous rapportons dans ce travail deux cas d’adénocarcinome tubaire primitif diagnostiqués et traités au service de gynécologie-obstétrique II au CHU Hassan II de Fès en 2010. Nous passons en revue les spécificités épidémiologiques, cliniques, paracliniques, anatomopathologiques, thérapeutiques et pronostiques de ce néoplasme. C’est un cancer qui survient classiquement chez des patientes à la soixantaine, dans un contexte d’infertilité, de pauciparité, d’infection tubaire chronique ou sur un terrain génétique. L’écoulement vaginal anormal, les douleurs pelviennes et la perception d’une masse pelvienne sont les manifestations cliniques les plus fréquentes. Les examens paracliniques (échographie pelvienne, TDM, IRM et les marqueurs sériques) sont peu spécifiques et le diagnostic est souvent posé en peropératoire voir en post opératoire par l’examen anatomopathologique. En Effet, le carcinome tubaire est souvent confondu avec son homologue ovarien avec lequel il a plusieurs similitudes. Les classifications et les schémas thérapeutiques sont calqués sur ceux du cancer ovarien ; le traitement est basé sur une chirurgie de réduction optimale suivie d’une chimiothérapie à base de cisplatine et de paclitaxel. Le pronostic est relativement sombre, mais reste meilleur que celui du carcinome ovarien. Il dépend principalement du stade de la maladie et de la qualité de la résection chirurgicale.

Référence1631
Année2012
TypeThèse
Lien document
AuteurTazi charki M
DisciplineGynécologie Obstétrique 2
EncadrantMelhouf MA