Profil des patients hospitalisés en néphrologie en 2013

Introduction

La discipline néphrologique regroupe plusieurs domaines d’activité et la prise en charge du patient présentant une néphropathie peut se faire en ambulatoire ou en hospitalier, « à froid » ou en urgence. Le but de ce travail est de faire une revue des hospitalisations dans notre service et de préciser les champs de notre activité

Patients et méthodes

étude rétrospective descriptive incluant tous les patients hospitalisés en néphrologie durant l’année 2013. Nous avons analysé le profil épidémiologique et clinique, les différents soins reçus, les principales complications intra-hospitalières ainsi que le devenir de ces patients. Les différents diagnostics ont été classés en catégories selon la codification de l’ERA-EDTA

Résultats

Six cent trente hospitalisations ont été colligées. L’âge moyen des patients était 49 +/- 18 ans sans prédominance de sexe. L’hospitalisation était urgente dans 44,7 % des cas. L’hémodialyse a été indiquée chez 42,7 % des malades. Les patients dialysés présentaient une IRA dans seulement 12 % des cas. Une biopsie rénale a été réalisée chez 24,6 % des malades. La durée moyenne d’hospitalisation était 10 +/- 11 jours. Deux cent vingt complications sont survenues chez 85 malades (13,5 %) et l’infection occupe la 1re place (66 %) ; 7,5 % des patients sont décédés et un choc septique était en cause dans 40,4 % des cas. Les pathologies selon la codification ERA-EDTA sont dominées par les glomérulonéphrites secondaires et les maladies de système (30,6 %), suivies par les glomérulonéphrites primitives (24,6 %), alors que les pyélonéphrites, les néphrites interstitielles, les néphropathies héréditaires et familiales, les maladies congénitales et les maladies vasculaires ne représentent que moins de 5 % chacune et 15,6 % ensemble. La catégorie « autres » dans la classification représente 29,2 % des pathologies

Discussion et conclusion

L’analyse de l’activité hospitalière de notre service montre qu’elle est consacrée dans 44,8 % des hospitalisations à la prise en charge de l’IRC surtout terminale et de ses complications et dans 39,7 % seulement à la néphrologie clinique. Une amélioration (en quantité et en qualité) de l’accès aux différents traitements de suppléance rénale permettrait aux services de néphrologie de mieux canaliser leurs ressources pour développer la néphrologie clinique et la transplantation rénale

Référence2494
Année2014
TypeArticle
Lien document
Lien externehttp://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1769725514002338
AuteurEzziani M
Auteurs associésTazi el pardya N, Mbarki H, Kabbali N, Arrayhani M, Sqalli houssaini T
DisciplineNéphrologie
RevueNéphrologie & Thérapeutique
Référence Revue10(5):398