Place des anticorps anti-TNF (alpha) dans les MICI à propos d’un cas plus revue de littérature

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) résultent d’une
activation chronique du système immunitaire muqueux sous l’influence de facteurs
génétiques et environnementaux par la sécrétion de plusieurs cytokines pro
inflammatoires aux effets multiples dont le TNF-? qui joue un rôle important dans
la physiopathologie des MICI et de certaines maladies inflammatoires. ça a été
rapporté au cours des dernières années et depuis, le blocage du TNF-? est devenu
une nouvelle voie de recherche thérapeutique.
L’infliximab (Remicade®), anticorps chimérique monoclonal anti TNF? est le
premier traitement «biologique» des MICI. Son efficacité a été établie et son
utilisation autorisée dans le traitement d’attaque (USA, Europe) et d’entretien (USA)
des formes sévères réfractaires et fistulisantes de la maladie de crohn.
Le but de notre travail est de définir les anti- TNF?, préciser leurs actions,
leurs effets secondaires et leur place dans les indications thérapeutiques.
Il existe actuellement plusieurs molécules anti-TNF? qui sont plus au moins
complètement humanisés tels que l’adalimumab et le certolizumab.
Les inhibiteurs du TNF-? sont généralement bien tolérés, mais les données de
tolérance à long terme, par exemple concernant l’incidence de syndromes
lymphoprolifératifs, sont encore manquantes. La plupart des études font état d’une
augmentation de la susceptibilité à certaines infections, en particulier à des
pathogènes intracellulaires tels que Mycobacterium tuberculosis. Il est clair à
présent que les inhibiteurs du TNF-? ne sont pas équivalents, aussi bien en termes
d’efficacité thérapeutique que d’effets secondaires

Référence2672
Année2008
TypeThèse
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AuteurAlaoui slimani S
DisciplineGastroentérologie
EncadrantBadre W