L’IMPACT DES MARGES CHIRURGICALES POSITIVES SUR LA RECIDIVE ET LE TRAITEMENT D U CANCER LOCALISEDE LA PROSTATE APRES PROSTATECTOMIERADICAL (A propos de 276 cas)

Objectif : Evaluer l’impact des marges chirurgicales positives sur la récidive du cancer localisé de la prostate après prostatectomie radicale

Matériel et méthode : Il s’agit d’une Etude rétrospective de janvier 2002 à janvier 2012 de patients opérés d’un cancer localisé de la prostate, n’ayant pas eu de traitement néo-adjuvant, avec un recul de 7 ans. Les données cliniques, biologiques, opératoires et anatomopathologiques ont été collectées à partir des dossiers médicaux, des comptes rendus radiologiques, opératoires et anatomopathologiques.

Résultats : Chez deux cents soixante-seize patients ayant subi une prostatectomie radicale, 15 % avaient des marges chirurgicales positives, l’âge moyen était à 52 ans (entre 61 et 73 ans). Les patients d’ethnie maghrébine était prédominants (95%), le taux de récidive biologique chez les patients avec marges chirurgicales positives était à 30.95% par rapport à 14.95% chez ceux ayant des marges chirurgicales négatives (p=0.011). Par contre nous n’avons pas noté une influence du site ni du nombre de sites sur la récidive biologique.

Conclusion : Nos résultats suggèrent que le statut de marge chirurgicale est un facteur de risque indépendant de la récidive du cancer localisé de la prostate L’impact des MCP sur la récidive et le traitement du CaP localisé après prostatectomie radicale. La présence de marges chirurgicales positives augmente le risque de la récidive de la maladie. Ce risque accru devient statistiquement significatif quand la marge est associée à des facteurs plus important de récidive, tel que le stade pathologique, le taux de PSA au diagnostic et GS de la pièce. Ni le nombre de marges positives ni l’emplacement de la marge n’avaient significativement eu un impact sur la récidive de maladie.