Les tumeurs de la mandibule représentent un groupe de lésions très variées de
nature et d’origine diverses qui restent relativement rares.
Notre travail repose sur l’étude de 20 cas de tumeurs de la mandibule colligées
dans le service d’ORL de Fès durant une période de cinq ans (2002_2006).
Sont étudiés dans ce travail les caractères épidémiologiques de ces lésions, de
même leurs aspects cliniques, radiologiques, anatomopathologiques, thérapeutiques et
évolutifs. Les résultats de notre série sont comparés à ceux de la littérature.
65 % des cas de notre échantillon étaient des hommes et l’âge moyen était de 29
ans avec un pic de 10 à 19 ans. Le délai de consultation était souvent tardif : 21 mois
en moyenne. Cette consultation était motivée dans 95 % des cas par une tuméfaction
mandibulaire, associée dans 25 % à des signes dentaires. Tuméfaction souvent
volumineuse : 45 % des cas> 4 cm.
Le bilan radiologique était systématique, il a permis d’affirmer l’existence d’une
tumeur osseuse, d’en suspecter la nature bénigne ou maligne.
Le traitement qui dépend de la nature tumorale, son type histologique et ses
caractères évolutifs, était conservateur dans 65 % des cas. 80 % de notre échantillon
étaient des tumeurs bénignes dont 65.5 % odontogènes dominées par les
améloblastomes (30%).
L’évolution était généralement favorable pour les lésions bénignes, marquée
dans deux cas par la récidive qui est l’apanage d’une exérèse incomplète.
Les cancers de la mandibule restent de mauvais pronostic. On retient comme
facteurs déterminants du pronostic : l’âge du malade, un délai de consultation tardif,
une lésion très évoluée et le traitement initial inadéquat
| Référence | 2677 |
| Année | 2008 |
| Type | Thèse |
| Lien document | |
| Auteur | El ouzzani FZ |
| Discipline | Laboratoire |
| Encadrant | Amarti riffi A |
