Les tumeurs des voies excrétrices urinaires supérieures (à propos de 4 cas)

Introduction : les tumeurs de la voie urinaire excrétrice supérieure représente 5% à 10% des carcinomes urothéliaux. Les facteurs étiopathogéniques demeurent discutés, mais l’exposition professionnelle et le tabagisme chronique sont fortement incriminés. Cette pathologie connaît des progrès dans le domaine de l’imagerie et de l’immuno-histochimie. La néphro-urétérectomie à ciel ouvert reste le traitement de référence des tumeurs localisées, alors que les traitements endoscopiques conservateurs sont uniquement indiqués en cas de nécessité. Le coût des techniques endoscopiques reste malgré tout l’un des principaux facteurs limitants la diffusion et la promotion de ce matériel. But : l’objectif de cette étude est l’analyse des aspects épidémiologiques, pathologiques et thérapeutiques de cette affection. Matériels et méthodes : étude rétrospective de 04 tumeurs des voies urinaires excrétrices supérieures, colligées durant une période de 7 ans (2001-2007), il s’agit de 02 femmes et 02 hommes, d’âge moyen de 50,5 ans (25 ans et 76 ans). Le diagnostic est retenu sur des arguments cliniques, radiologiques et anatomopathologiques. Résultats : la symptomatologie est polymorphe, dominée par les lombalgies (100%) et l’hématurie (50%). L’UIV et la TDM ont permis le diagnostic et d’évaluer l’extension locorégionale, le traitement a consisté en une néphro-urétérectomie totale (100%). A l’examen anatomopathologique le carcinome urothéliale papillaire est prédominant dans 75% des cas. Conclusion : les tumeurs des voies urinaires excrétrices supérieures sont beaucoup plus agressives en engageant le pronostic vital, nous insistons donc sur l’intérêt du diagnostic précoce devant les signes d’appel urologiques. Et en amont, la prévention par la lutte contre le tabagisme et les facteurs de risque professionnels est essentielle.

Référence2264
Année2009
TypeThèse
Lien document
AuteurBen slama I
DisciplineUrologie
EncadrantEl fassi MJ