LES ENTEROCYSTOPLASTIES DANS LE TRAITEMENT DES TUMEURS DE VESSIE INFILTRANT LE MUSCLE (A PROPOS DE 25 CAS)

INTRODUCTION : la cystectomie reste le traitement de référence du cancer de la vessie infiltrant le muscle et le remplacement vésical constitue le type de dérivation le plus confortable pour les patients puisque ça respecte le schéma corporel. L’objectif de notre travail est d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, les résultats fonctionnels et carcinologiques dans notre contexte.
MATERIELS ET METHODES : de 2010 à 2014 ; 25 remplacements de vessie ont été réalisés dans le service d’Urologie du CHU Hassan II Fès et permettent d’illustrer les caractéristiques épidémiologiques (âge, antécédents…), les données cliniques, fonctionnels et carcinologiques ainsi que les complications à court et à long terme.
RESULTATS : L’âge moyen de nos patients était de 59 ans (51 à 76 ans). 3 patients étaient hypertendus. La continence diurne conservé dans > à 64 % ; nocturne> à 52 % ; et tous nos malades ont bénéficié d’un remplacement selon HAUTMAN. Un recul moyen de 2 ans, aucun malade n’a présenté de récidive tumorale locale ou à distance.
DISCUSSION : la chirurgie de remplacement de la vessie a connu un développement fulgurant au cours de ces vingt dernières années. L’utilisation du tube digestif reste la voie de référence pour le remplacement vésical. L’intégration des segments isolés du tube digestif dans les voies urinaires comporte des risques immédiats et tardifs comme des troubles métaboliques, des syndromes de malabsorption ou une éventuelle formation de cancer

CONCLUSION : Le choix de la méthode de remplacement vésical doit être adapté à chaque patient, à son âge, à sa situation médicale, à son état psychologique et à sa situation sociale