LA MORTALITE POST OPERATOIRE DAN SUN SERVI CEDE CHIRURGIE ABDOMINO-PELVIENNE (Aproposde105cas)

La mortalité postopératoire est un accident majeur qui constitue un élément dont l’évaluation et l’analyse sont nécessaires dans un service de chirurgie viscérale. L’analyse des facteurs prédictifs de mortalité est un élément capital pour améliorer la prise en charge globale et la qualité des soins des patients opérés. Nous avons réalisé une étude rétrospective des dossiers des malades pris en charge par les équipes de la chirurgie viscérale A et B au CHU Hassan II de Fès. Cette étude s’est étalée sur une période de 4 ans allant du 1er MAI 2009 au 31 décembre 2012. Nous avons inclut les patients opérés au bloc des urgences et au bloc central et dont le décès est survenu dans un délai de 30 jours. On a recensé 105 décès durant cette période parmi les 5238 patients opérés. Le taux de mortalité post opératoire a été de 2%. Parmi les patients décédés, 47% ont été opérés dans un contexte d’urgence. La moyenne d’âge des patients décédés a été de 56,54+/- 15 ,9ans avec des âges extrêmes de 18 ans et 85 ans Parmi les 105 décès, nous avons eu 69 hommes et 36 femmes soit un sexe ratio de 1.91 H/F.

La pathologie renfermant le plus fort taux de mortalité reste la pathologie inflammatoire (60%) puis néoplasique (40%) La péritonite postopératoire était la complication la plus fréquente avec un pourcentage de 63% Vingt quatre pourcent des patients décédés ont été repris (25 cas/105), dont 72% ont été repris pour une péritonite postopératoire (18/25) La principale cause de décès retrouvée était le décès par choc septique (78%), suivi par le décès par cancer en fin de vie (9,5%). Les pathologies inflammatoire et ou infectieuses, les interventions sous mésocoliques, le caractère urgent de ces interventions et l’installation de péritonite postopératoire étaient déterminants dans la survenue de décès chez nos patients. L’étude de la mortalité post opératoire ne permet pas d’évaluer l’efficacité d’une équipe chirurgicale ni de la comparer à d’autres. Néanmoins, elle permet de faire une autocritique permettant d’améliorer la prise en charge et les conduites thérapeutiques au sein de la structure étudiée