Les prothèses intermédiaires de la hanche sont couplées à une cupule mobile dans le cotyle. Elles ont été créées dans le but de réduire les contraintes cotyloïdiennes qu’entraînent les prothèses cervico-céphaliques simples. Notre étude a pour but d’étudier la tolérance clinique et radiologique de ces prothèses, d’en rechercher les complications spécifiques. Ce travail est une étude rétrospective de 26 prothèses intermédiaires de la hanche posées dans les fractures du col fémoral et réalisées au service de chirurgie orthopédique et traumatologique du CHU HASSAN II de Fès depuis Janvier 2009 au Décembre2010. La moyenne d’âge était de 75 ans ; 21 cas ont été opérés sous rachianesthésie, soit un pourcentage de 80,8 %, et 5 cas ont été opérés sous anesthésie générale, soit un pourcentage de 19,2 % (Voir figure 11). La voie postéro-externe de Moore est utilisée chez la moitié de nos patients, l’autre moitié a bénéficié de la voie mini invasive. Nous n’avons pas noté de complications per ou post opératoires, ni de complications précoces ou tardives. La cotation de Postel Merle d’Aubigné était utilisée pour évaluer l’état de la hanche avant et après l’intervention. Les résultats cliniques après un recul moyen d’un an étaient satisfaisants dans 94% des cas. Comparés aux PCCS et PM, les résultats cliniques et radiologiques des PIH sont plus favorables mais à un prix de revient plus élevé et sans oublier leurs complications spécifiques. Les PTH semblent avoir des résultats légèrement meilleurs à long terme, mais on doit considérer leur technique opératoire plus lourde et leur taux de luxation plus élevé.
| Référence | 1770 |
| Année | 2011 |
| Type | Thèse |
| Lien document | |
| Auteur | Boudahna L |
| Discipline | Chirurgie Pédiatrique 2 |
| Encadrant | Afifi MA |
