Introduction.– La prise en charge des compressions médullaires lentes relève en grande partie de l’imagerie. Les auteurs rapportent l’intérêt de l’IRM vertébro-médullaire dans le diagnostic positif, topographique, étiologique et de gravité
Objectifs.– Le but de ce travail est d illustrer les caractéristiques sémiologiques en IRM des compressions médullaires non traumatiques
Méthodes.– Nous avons procédé à une étude rétrospective de 130 dossiers colligés au service de radiologie du CHU Hassan II de Fès sur une durée de 3 ans (de janvier 2011 à décembre 2013). Tous nos patients ont bénéficié d une IRM vertébro-médullaire en séquences pondérées T1, T2 et T1 avec injection de chélates de gadolinium en coupes axiales et sagittales. Les compressions médullaires d origine traumatique ont été exclues
Résultats.– L’IRM médullaire réalisée chez tous nos patients avait montré une lésion du compartiment osseux et épidural dans 91 % des cas (spondylodiscite 33 %, tumeur osseuse 14 %, cause dégénérative dans 46 %), du compartiment intradural extramédullaire dans 5 % (méningiome et neurinome dans 4 %, arachnoïdite dans 1 %), et du compartiment médullaire dans 4 % (tumeur dans 3 %, cavernome dans 1 %)
Discussion.– L’examen clinique est de grand intérêt car il oriente vers le niveau lésionnel. L’IRM grâce à sa grande sensibilité pour l’étude de la moelle et des compartiments rachidiens permet de localiser le processus en extradural, intradural extramédullaire et intramédullaire. Les étiologies sont variées dominées par les causes ostéo-épidurales
Conclusion.– La compression médullaire est une pathologie fréquente. Son diagnostic est clinique et doit inciter à la réalisation, en urgence, d une IRM médullaire avant l’installation des troubles neurologiques irréversibles
Informations complémentaires.– Mes sincères remerciements à tous ceux qui m’ont aidé à élaborer ce travail
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