ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET THERAPEUTIQUE DEL’HEPATITECHRONIQUEVIRALE C EXPERIENCEDESERVICEDEMEDECINE INTERNE HOPITALMILITAIREMOULAYISMAIL-MEKNES (Aproposde97cas)

Aspects épidémiologique et thérapeutique de l’hépatite chronique virale C Introduction: L’hépatite virale C constitue un problème de santé publique à l’échelle mondiale. L’OMS estime à 185 millions le nombre de personnes infectées par le VHC avec une prévalence variable selon les pays. Patients et méthodes: Notre travail consiste en une analyse rétrospective, descriptive et uni centrique de 97 cas d’hépatite chronique C, colligés dans le service de médecine interne de l’hôpital militaire Moulay Ismail de Meknès, entre Juin 2009 et Décembre 2014. Objectif: Le but de notre étude est d’évaluer les profils épidémiologique, clinique, paraclinique, évolutif, et thérapeutique du VHC dans notre contexte. Résultats: Nos résultats concernent 97 patients, 43 femmes et 54 hommes (56%) avec un âge moyen de 60,37 ans, la découverte de l’hépatite chronique C est dans la majorité des cas fortuite, lors d’un bilan systématique (26,8%), ou à l’occasion des symptômes (48,4 %) à type d’asthénie (23,7%), subictère (13,4%). Dans notre étude les soins dentaires (24,7%) et la chirurgie (26,8 %) étaient les facteurs de risque de transmission les plus incriminés. la cytolyse au moment de diagnostic de l’HVC est noté chez 88,9 % des patients. Une forte charge virale (CV ? 800000 UI /ML) a été retrouvée chez 32,9 % des patients testés. Les génotypes 1 et 2 étaient présents respectivement dans 42,3 % et 57,7%. La proportion de patients ayant une fibrose sévère F3-F4 est 40,2 %. Le traitement antiviral a été administré pour tous les patients dans notre étude. La réponse virologique à terme était favorable dans 78,35% des cas, avec une réponse virologique prolongée dans 59,8 % des cas, Echec ou non réponse au traitement (21,65 %), rechute (18,55 %), 49 % des patients ayant le génotype 1 sont rependus au traitement contrastant à 68 % de génotype 2. L’arrêt du traitement pour effets indésirables est observé chez 9,3 % des cas, et la diminution de dose est noté chez 7,2 % des cas, les principales effets secondaires le plus rencontrer sont syndrome pseudo grippale (90,7 %), l’asthénie (83, 5%), troubles digestifs (55,6%), atteinte hématologique (57,7 %) dont l’anémie 40,2 %, thrombopénie 45,4 % leucopénie 25,8 %. Conclusion : Malgré l’énorme progrès thérapeutique apporté par la bithérapie, les effets indésirables lourds est fréquents, et l’efficacité limités rend cette thérapeutique insuffisante, les nouvelles recommandations thérapeutiques impliquant les antivirales d’action directe doivent être généralisées.