Ce travail est une étude rétrospective de 13 cas de PTH réalisées sur séquelles de coxalgie au service de traumatologie orthopédie du CHU Hassan II de Fès depuis janvier 2008 à décembre 2011. Ces séquelles se présentent sous forme d’une gène fonctionnelle très mal toléré au niveau de la hanche et sont à l’origine d’une décompensation des articulations de voisinage .notre objectif est de montrer à travers cette série l’intérêt de l’arthroplastie totale de la hanche associée à la chimiothérapie antituberculeuse sur l’amélioration de ces séquelles.
La moyenne d’âge de nos patients lors de l’intervention est de 32 ans.la voie postero externe de Moore a été préconisé dans tous les cas. La PTH est cimentée dans 9 cas (69%), non cimentée chez 4 cas (30%) et a double mobilité chez 5cas (38 %). la biopsie préopératoire est négative chez tous les patients. Tous les patients ont été mis sous traitement anti tuberculeux en pre et post opératoire, la durée totale du traitement était de 3 semaines avant le geste et 6 mois après le remplacement prothétique. Aucune récidive n’a été notée. Le choix d’une arthroplastie totale associé à une chimioprophylaxie montre qu’après un recul moyen de 2ans, les résultats fonctionnels restent favorable dans la majorité des cas (soit 90%), les résultats radiologique sont aussi satisfaisant à l exception d’un cas de descellement bipolaire ayant nécessité une reprise chirurgicale ultérieure