Le prolapsus urogénital de la femme est une pathologie très fréquente de nos jours vue l’augmentation de l’espérance de vie, quoique son incidence reste difficile à évaluer. Plusieurs causes ont été décrites : accouchements multiples, macrosomie, ménopause, fragilité du tissu conjonctif, antécédents de prolapsus urogénital, constipation chronique et toutes autres causes d’hyperpression abdominale. Notre étude est rétrospective intéressant une série de 16 patientes qui ont été prise en charge pour prolapsus urogénital au sein du service d’urologie du CHU HASSAN II Fès sur une période de 5 ans (janvier 2009 jusqu’au décembre 2014). L’âge moyen est de 56 ans, toutes ces femmes présentaient un prolapsus génital stade II au moins. Sur le plan thérapeutique plusieurs options ont été utilisées, coelioscopique, vaginale ou abdominale. Le choix dépend des préférences de chaque chirurgien, de son expérience, de l’âge de la patiente, de son degré d’activité sexuelle, du degré du prolapsus et d’une éventuelle comorbidité. A travers cette étude, nous exposons les principales techniques chirurgicales employées et leurs indications, et nous essayerons de répondre à certaines questions qui pourraient surgir : Faut-il ou pas réaliser une hystérectomie ? Quels types de prothèses utiliser ? La prothèse postérieure est-elle nécessaire ?et quels sont les résultats à long terme ?