Dans cette étude, nous avons analyse 116 observations d’adénocarcinomes gastriques colliges au service de chirurgie viscérale B au CHU Hassan II de Fès entre janvier 2009 et décembre 2014. une nette prédominance masculine a été mise en évidence avec un sexe ratio de 1,69. L’âge moyen de nos patients a été de 56,66 ans avec des extrêmes allant de 27 à 86 ans. La symptomatologie clinique est dominée par les epigastralgies (89,7%), l’altération de l’état général (52,6%), les vomissements (49,1%) et les hémorragies digestives (23,3%). L’examen physique a montre : une masse epigastrique dans 7,8%, une ascite dans 0,9%. La FOGD a montre une prédominance de la localisation antro-pylorique (65,5 %) et de l’aspect ulcero-bourgeonnant (42,2 %). Sur le plan histologique, l’adénocarcinome moyennement différencie est le plus fréquent (43,1%). Le devenir des 116 malades après le diagnostic se repartit comme suit : 95 malades (81,9%) ont été adresses a la chirurgie : un geste curatif a été propose chez 57 malades (49,13%), un geste palliatif chez 28 malades (29,4 %) et 10 malades(10,5%) ont subit une laparotomie exploratrice sans geste sur la tumeur. Les suites opératoires ont été simples dans la majorité des cas, On a rapporté 3,5% de mortalité postopératoire. Une comparaison des résultats retrouvés dans notre étude avec ceux retrouvés dans plusieurs études africaines, européennes, américaines et japonaises, nous ramène à dire que la prise en charge des adénocarcinomes de l’estomac au sein de notre formation, en tenant compte des conditions locales et du pronostic défavorable de cette pathologie, a été satisfaisante