La grossesse extra-utérine au service de gynécologie- obstétrique « II » (A propos de 161 cas)

A travers une étude rétrospective portant sur 161 cas de grossesse extrautérine (GEU) diagnostiqués et traités au service de gynécologie obstétrique « II » de CHU Hassan II de Fès durant la période allant du janvier 2010 au décembre 2014, dont L’objectif de l’étude était d’évaluer les aspects épidémiologiques, diagnostiques thérapeutiques et pronostiques de la GEU afin de proposer des actions qui pourrait conduire à l’amélioration de sa prise en charge et ainsi son pronostic, nous avons conclu que :
– La fréquence de cette affection est de 1/ 71.
– L’âge moyen est de 29 ans, avec un maximum de fréquence entre 25 et 32ans.
– Les nullipares et les primipares sont les plus atteintes.
– Les facteurs de risque fréquemment retrouvés sont : la contraception orale 28,57%, les avortements spontanés et IVG 26,49%, salpingite et IST 14,28% et DIU dans 7,45% des cas.
– Cliniquement la triade ; retard de règles (70,19%), métrorragies (82,61) et algies pelviennes (93,17) étaient les principaux signes d’appel de la GEU.
– L’échographie pelvienne reste l’examen paraclinique de première intention en cas de suspicion de GEU surtout lorsqu’elle est couplée au dosage de béta HCG plasmatiques.
– La localisation ampullaire et la plus fréquente elle représente 57,63 %.
– Le traitement chirurgical radical reste le traitement le plus fréquemment pratiqué dans 86,96% des cas, le traitement conservateur n’a été pratiqué que dans 3,12% des cas.
– L’issue de cette pathologie est favorable dans la majorité des cas si le diagnostic est précoce avec prise en charge adéquate.