INTRODUCTION : L’arthroplastie de la hanche est devenue actuellement une des interventions les plus fréquentes en chirurgie orthopédique grâce à ces résultats satisfaisant permettant une disparition des douleurs et une amélioration de la mobilité et de la fonction. Cependant, la mise en place d’une PTH devient parfois difficile quand vient s’ajouter à la pathologie indiquant la PTH, des perturbations architecturales du fémur telles que la dysplasie, l’ankylose, la protrusion acétabulaire, le cal vicieux, l’inégalité de longueur des MI … OBJECTIF DE L’ETUDE : Le but de notre étude est de préciser les terrains rendant les PTH difficiles et les modalités techniques sur ces terrains. MATERIEL D’ETUDE : C’est une étude rétrospective portant sur l’analyse des cas (25 cas) de PTH, de première intention, difficiles traitées au sein du service de traumatologie B4 du CHU Hassan II Fès durant une période allant du janvier 2009 au janvier 2014. METHODE D’ETUDE : Pour chaque patient inclus dans cette étude une fiche d’exploitation est réalisée dont les données vont porter sur le profil des patients et l’attitude thérapeutique adoptée pour faire face aux difficultés rencontrées dans ces terrains. DISCUSSION-CONCLUSION : Aucun de nos patients n’a présenté des complications postopératoires pour un recul moyen de 36 mois (période insuffisante pour analyser bien les complications puisque le descellement nécessite une plus longue durée pour apparaitre). La seule complication peropératoire relevée lors des interventions est une fracture spiroïde du fémur traitée et stabilisée par cerclage.
Les prothèses totales de la hanche difficiles (A propos de 25 cas)
A la lumière de ces données et du score clinique selon Merle d’Aubigné et Postel progressant de 8,44 points en préopératoire à 16,8 points en postopératoire et en accord avec la majorité des auteurs, nous concluons à de très bons résultats pour la mise en place de PTH sur ces terrains particuliers.