Introduction : Le cancer du testicule est une tumeur rare, les tumeurs germinales en représentent plus de 90% . Malgré leur faible incidence, les tumeurs germinales testiculaires tirent leur importance de l’âge jeune des patients et de leur taux élevé de guérison. Matériels et méthodes : Nous avons colligé 16 cas de patients suivis pour tumeurs germinales testiculaires au service d’oncologie médicale au CHU HASSAN II durant la période s’étalant entre Mai 2007 et Novembre 2012. Résultats : La fréquence annuelle était de 2,6 cas/an , l’âge médian était de 35,2 ans avec des extrêmes allant de 21 à 56 ans. L’âge médian des patients atteints de TGNS était plus jeune de 20 ans que celui des patients atteints de séminome. Environ 18% avaient l’antécédent de cryptorchidie. L’augmentation du volume scrotal était la symptomatologie révélatrice la plus fréquente retrouvée dans 62,5% des cas. Le testicule droit a été le plus fréquemment impliqué. les TGS (62,5%) étaient plus fréquentes que les TGNS (37,5 %). Nos malades ont été classés en stade I dans 37,5% des cas, stade II dans 12,5% des cas, stade III dans 50% des cas. Selon la classification pronostique de l’IGCCG 40% avaient un bon pronostic 40 % avaient un pronostic intermédiaire et 20 % avaient un mauvais pronostic. Après un suivi médian de 8 mois [1-65], on a noté un taux de SSP et SG à un an de 83% chacune. Dans les séminomes,la SSP et SG à un an étaient 100% chacune. Dans les TGNS, la SSP et SG à un an étaient 50% chacune. Conclusion : Dans ce travail nous avons essayé de comparer les différentes données épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et pronostiques de cette série de patients avec celles de la littérature. Les tableaux épidémiologiques et cliniques étaient proches de ceux de la littérature. D’une façon générale notre étude a permis de confirmer le pronostic bon des TGT.