Cette étude est rétrospective, fondée sur 12 disjonctions acromio-claviculaires récentes chez des patients traités chirurgicalement par plaque à crochet entre 2009 et 2011, tous adultes de sexe masculin. L’âge moyen au moment du traumatisme était de 38 ans (55-22 ans) et le recul moyen était de 10 mois.
Le coté droit a été atteint plus souvent que le coté gauche (59% des cas). Le mécanisme fut direct dans 75% des cas, indirect dans 20% et 5% non précisé, avec 9 cas victimes d’accidents de la voie publique, 2 victimes de chutes de leur hauteur et un traumatisme direct par un coup porté sur l’épaule.
Les trois principaux signes cliniques sont: la douleur, l’impotence et la déformation, tous nos patients se présentaient avec douleur et impotence fonctionnelle. Les éléments de l’examen cliniques ont été inconstamment recherchés en urgence : la mobilité en touche de piano, témoin de l’instabilité frontale (présente dans 67% des cas et non précisée dans 25% des cas), et le tiroir antéro-postérieur, témoin de l’instabilité sagittale, qui n’a été noté que dans 41% des cas.
Les patients ont été évalués selon le score de Constant sur 100 points. Les résultats obtenus étaient bons et excellents dans 88 % des cas selon le score de Constant. En accord avec la majorité des auteurs nous concluons à de très bons résultats pour le traitement chirurgical des disjonctions acromio-claviculaires par plaque à crochet.