Le rôle de l’arthroscopie de débridement dans le traitement de l’arthropathie dégénérative du genou est encore controversé. Nous présentons dans ce travail une série rétrospective incluant 22 cas de gonarthrose traités par arthroscopie de débridement du genou au service de traumatologie orthopédie (A) du CHU HASSAN II de Fès, entre janvier 2008 et octobre 2010. Notre objectif à travers cette petite série, était de montrer l’intérêt de débridement arthroscopique du genou dans ce type de pathologie, dans l’amélioration de la qualité de vie des patients. L’âge moyen de nos patients était de 50 ans avec des extrêmes allant de 44 ans à 65 ans.12 hommes, soit 55% et 10 femmes, soit 45%. Cliniquement, nos malades se plaignaient de douleur de type mécanique dans la majorité des cas, et tous nos patients ont bénéficié d’un examen clinique et radiologique. Le score de Lequesne a été utilisé pour évaluer l’état du genou avant et après l’intervention. L’acte opératoire a consisté en un lavage articulaire, et gestes à la demande : synovectomie, débridement et excision de fragments méniscaux, cartilagineux ou ostéophytiques. Les complications postopératoires étaient marquées par un seul cas de bris d’instrument en intra-articulaire en peropératoire nécessitant une arthrotomie pour l’extraire. Aucun cas d’hématome ou de phlébite ou de sepsis n’a été signalé. Les résultats cliniques après un recul de 13 mois ont été satisfaisants. L’arthroscopie du genou est maintenant en passe d’être le geste orthopédique le plus fréquent. L’expérience des opérateurs et les progrès de la technologie ont permis d’étendre ses indications. Les résultats dépendent d’une bonne planification pré opératoire et, d’un geste technique irréprochable.