Maladie de La Peyronie (à propos de 8 cas)

Décrite pour la première fois en 1743, nos connaissances étiopathogéniques
sur la maladie de La Peyronie restent pauvres, et les approches thérapeutiques sont
nombreuses, en l’absence de véritable traitement étiologique.
L’examen clinique reste la méthode de choix pour le diagnostic et le suivi,
laissant une place très limitée aux investigations paracliniques dans cette
pathologie, qui bien que bénigne, n’en reste pas moins invalidante, avec une
incidence psychologique qu’il convient de ne pas négliger.
L’approche thérapeutique doit se faire sur un mode conservateur, tenant
compte du stade de la maladie, privilégiant le traitement médical en phase précoce,
et instaurant une chirurgie adaptée en cas de nécessité.
Dans notre série de 8 patients, l’age moyen (60ans) était légèrement supérieur
à celui soulevé dans la littérature ; les signes cliniques en revanche, rejoignaient
ceux retrouvés dans les autres séries (100% d’incurvation de la verge à l’érection et
de gène sexuelle, avec conservation de la fonction érectile, 37.5% de plaque perçue
et de douleur à l’érection).
Il n’y avait pas d’indication à un traitement médical, vue que tous nos patients
étaient en phase tardive.
Le taux de satisfaction après réalisation de la technique d’Essed et Schroeder,
était élevé chez tous les patients (obtention de la rectitude de la verge, absence de
complications et de récidives)