Notre étude rétrospective porte sur six observations d’inversions utérines qui
sont toutes puerpérales, colligées sur une période de 8 ans (2000-2007) au service
de gynécologie et d’obstétrique de C.H.U Hassan II de Fès.
Les buts de notre travail sont :
– Evaluer la fréquence de l’inversion utérine puerpérale qui est estimée
à 1 cas pour 6891 accouchements, presque trois fois plus fréquente
dans notre pays que dans les pays développés, du fait de la
fréquence des accouchements à domicile.
– Préciser les étiologies de l’inversion utérine en particulier, un travail
précipité, une traction intempestive sur le cordon ou un malaxage du
fond utérin.
– Rappeler aussi certains facteurs nécessaires pour sa réalisation, telle
qu’une inertie utérine très importante, et une adhérence marquée du
placenta.
– Insister sur la médicalisation de l’accouchement.
– Enfin analyser le tableau clinique et définir notre attitude
thérapeutique vis-à-vis de cette affection.
Le diagnostic est facile dans les formes extériorisées, un peu difficile dans les
autres cas.
Le pronostic est fonction de la précocité du diagnostic et du traitement.
Notre conduite thérapeutique a été :
– Une reposition utérine immédiate par voie basse avec succès dans 4
cas.
– Une hystérectomie dans 2cas