Les tumeurs épithéliales à la limite de la malignité constituent une entité peu fréquente des tumeurs ovariennes : 5% à16, 3 distinctes des autres tumeurs de l’ovaire par ses particularités : histologiques, thérapeutiques et pronostiques. Les auteurs présentent une série rétrospective de 14 cas de tumeurs ovariennes à la limite de la malignité colligés au service de gynécologie-obstétrique de FES du professeur BANANI et rapportent les résultats suivants : · L’age moyen de nos malades est de nos patientes est de 44 ans [29- 75ans], 35,7% d’entres elles étaient ménopausées et multipares. · Les signes d’appel les plus retrouvés sont : les douleurs pelviennes dans50 % des cas, l’augmentation du volume de l’abdomen dans 42,8 % des cas.l’examen clinique trouve une masse palpable dans 57,14% des cas avec une taille moyenne de 15,7cm [6-30cm]. · Trois de nos malades avaient une stérilité (21,42%des cas) et 2 malades avaient la notion de prise de contraception orale par ailleurs aucune malades n’a d’antécédents de cancer familiale ni d’induction de l’ovulation. · La tumeur était cliniquement d’allure bénigne dans 28,57% des cas, suspecte de malignité dans 35,71 des cas. · Le dosage des marqueurs tumoraux n’était de mise que pour trois malades et a révélé une élévation de la CA125 dans un cas (52UI/ml). · La laparotomie exploratrice était de mise chez toutes nos malades : 64,28% des tumeurs étaient classées stade I (9 cas dont 5 stade Ia) 1 de nos malades était Stade IIb, un cas stade IV .03 cas de pseudomyxome péritonéal 7%. · Aucune de nos malades n’a bénéficié d’un traitement conservateur. · Un traitement adjuvant a été indiqué pour sept cas dont deux ont bénéficié d’une chimiothérapie à base de sels platine. · L’étude histologique conclue à une tumeur borderline de type séreux dans 57,14%, mucineux dans 42,85%. · L’évolution est marquée par deux récidives (à 2 ans et 3 mois ) et un décès.