Notre travail est une revue de littérature sur le diagnostic des malformations, ainsi que les statistiques de cette action au service gynéco-obstétrique CHU HASSANII, avec une analyse comparative avec les études médicales réalisées à l’échelon mondial. Actuellement plusieurs malformations fœtales peuvent être diagnostiquées pendant la grossesse, grâce à de nouvelles connaissances. Les principaux moyens utilisés sont • L’échographie morphologique précoce du 1er trimestre qui a prouvé son intérêt dans la détection des anomalies chromosomiques par l’évaluation des nouveaux paramètres. • L’échographie morphologique du 2eme trimestre avec de nouvelles mesures biométriques. • L’échographie du 3eme trimestre essentiellement pour les malformations à révélation tardive. • l’IRM fœtale voit progressivement ses indications s’élargir grâce aux séquences rapides, permettant de réduire les artefacts de mouvement avec des images de meilleure qualité, sans risque démontré pour le fœtus, elle permet actuellement une meilleur étude du cerveau fœtal. • Les marqueurs sériques notamment le triple test pour le dépistage de certaines anomalies chromosomiques et neurologiques. • L’amniocentèse précoce ou tardive pour étude cytogénétique. • La trophocentèse par prélèvement des villosités choriales, plus précoce, a pour but également de rechercher une affection génétique. • La cordocentèse par prélèvement sanguin fœtal a ses preuves dans le diagnostic des maladies infectieuses tératogènes. Dans notre série d’étude, 44 cas de malformations congénitales ont été répertoriées au service de maternité, dont 70% sont des malformations du système nerveux, 6,4% sont des malformations urinaires, 6,4% sont des malformations squelettiques, 6,4% sont des malformations digestives, 4,2% sont des malformations au niveau de la tête et du cou, 6,4% des cas sont des polymalformations.