Plusieurs études ont démontré l’effet bénéfique de l’activité physique régulière sur l’équilibre glycémique et sur les co-morbidités associées au diabète. L’objectif de l’étude : évaluer le niveau d’activité physique chez nos patients diabétiques avec corrélations à l’obésité et aux complications cardiovasculaires
Patients et méthodes
étude sur 3 mois, intéressant 100 patients diabétiques hospitalisés au service d’Endocrinologie, Diabétologie du CHU Hassan II Fès ; l’activité physique été appréciée par questionnaire de Ricci et Gagnon (QRG)
Résultats
L’âge moyen des patients : 50,01 ans +/- 16,44 [16–79] ; majorité féminine (60 %). Il s’agissait dans 80 % des cas de diabétiques de type 2, les facteurs de risques cardiovasculaires dominés par l’HTA (35 %), la dyslipidémie (23 %), l’obésité (22 %), et le tabagisme (16 %). L’activité physique quotidienne, sportive et récréative évaluée par (QRG) avait identifié 3 groupes (G1 ; G2 ; G3) : G1 inactif (score < 16) : fait de 31 patients, 41,93 % étaient obèses, alors que seulement 12,90 % avaient un poids normal. Sur le plan métabolique 61,29 % avaient une HbA1c > 8 % et 32,25 % avaient une dyslipidémie. Les complications cardiovasculaires étaient faites d'insuffisance cardiaque (4 cas), insuffisance coronarienne (2 cas) et d'accident vasculaire cérébral (2 cas). G2 actif (score entre 16 et 32) : fait de 41 patients, l'obésité était présente chez 19,51 % des malades, le surpoids chez 26,82 % ; l'équilibre glycémique était atteint chez 36,58 % des cas. G3 très actif (Score > 32) fait de 28 patients 57,14 % avaient un poids normal et seulement 3,5 % des patients étaient obèses ; ce groupe se caractérise par un bon équilibre glycémique (64,28 % des cas) et par l'absence des complications cardiovasculairesConclusionConsidérant le surpoids et les facteurs de risque cardiovasculaire associés, l'activité physique est primordiale dans la prise en charge thérapeutique du diabète surtout type 2