L’association de la maladie cœliaque (MC) aux maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) est rare et elle a été décrite sous forme de cas cliniques. Il s’agit le plus souvent d’une rectocolite hémorragique, L’association à une maladie de crohn reste moins fréquente .Cette association, pose essentiellement des problèmes diagnostiques, thérapeutiques et étiopathogéniques.Une étude rétrospective descriptive analytique a été réalisée au sein du service de gastro-entérologie du CHU HASSAN II de FEZ, sur une période de 9 ans s’étalant de janvier 2002 à septembre 2011. Cette étude a concerné 480 patients ayant des MICI. Une analyse des données épidémiologiques, cliniques, biologiques, radiologiques, endoscopiques, histologiques, ainsi que les aspects évolutifs sous traitement a été faite à partir des dossiers médicaux et des registres des patients traités pour MICI. Le diagnostic de l’association a été retrouvé chez 6 patients. la prévalence de l’association était de 1,25 % (6/480), le sexe ratio Hommee/Femme était égale à 1,l’âge moyen des patients était de 33,3+/-12,83 ans. L’association de la maladie cœliaque à la maladie de crohn était la plus fréquente, elle a été retrouvé chez 4 patients.L’association à la recto-colite-hémorragique a été retrouvée chez deux patients. Le diagnostic de l’association , a été posé devant le non amélioration des patients ayant des MICI, sous traitement adapté à la poussée, et de découverte fortuite chez 4 patients. Tous nos patients ont été mis sous régime sans gluten associé au traitement des MICI. A travers ce travail, nous soulignons la rareté de cette association, nous insistons sur l’étiopathogènie complexe notamment génétique de l’association MC et MICI, et de la nécessité du dépistage systématique de la maladie cœliaque chez les patients ayant des MICI