La dégénérescence irienne solaire ascendante (DISA) est une acquisition récente dans la recherche clinique, décrite pour la 1ère fois en 2011 par LAKTAOUI et coll. La DISA est caractérisée par un phénomène de dépigmentation irienne évoluant bilatérale, symétrique et ascendante. Les objectifs de ce travail de thèse sont épidémiologiques, cliniques et évolutives de la DISA, -violets (ptérygion, catar et carcinome épidermoide), de prop cette pathologie, et de discuter Pour répondre du royaume (Marrakech, Dakhla, Galaz et Meknès), avec et dans laquelle 643 patients présentant la DISA ont été colligés.
nos patients est 52 ans et 6 mois. Nous avons constaté que la DISA touche essentiellement les sujets de plus de 40 ans (83.75%) mais elle peut toucher aussi les adultes jeunes entre 20 et 40 ans (15%), le sex-ratio est 3/2. Nous avons aussi noté un lien statistique fort xposition solaire chez 88.15% de nos patients. Alors que cette atteinte est quasi-nulle chez les patients utilisant des moyens de protection solaire et chez les femmes au foyer. Nous avons classé cette dégénérescence en 5 stades selon son évolution ascendante. Nous avons remarqué que la DISA ne touche pas les iris des mélanodermes,
les noevus iriens, les iris non pigmentés et les enfants à bas âge. Les associations entre la DISA et les pathologies oculaires liées aux UV ont été étudiés :
– Dans la série de Galaz, le ptérygion est associé à la DISA dans 35.93% des cas. Ce ptérygion est bilatéral dans 31.83% des cas.
– Dans la série de Meknès, une forte association entre la DISA et la cataracte (64%) est notée et surtout ses types nucléaire (33%) et corticale (21%).
aucune association avec le glaucome secondaire à une dispersion pigmentaire.
– ociation à 100% de la DISA à la néoplasie épidermoide conjonctivale [27]. « un dosimètre clinique des UV » solaire chez tous les patients qui sont exposés au soleil plus de 8 heures par jour et/ou habitant dans des zones à coefficient de réflectivité des UV augmenté et des pathologies oculaires induites par les rayons UV. « Quand la DISA sourit, le patient doit être mis à l’abri