Introduction
L’hypogonadisme est un syndrome clinique résultant d’un déficit de production de testostérone pouvant être partiel ou total, d’origine périphérique ou centrale. La prévalence de l’hypogonadisme dépend de son étiologie [1]. Le tableau clinique varie en fonction de l’âge de survenu selon qu’il soit acquis ou congénital. Le but de notre travail était d’étudier les aspects étiologiques de l’hypogonadisme masculin défini par un taux de testostérone < 3 ng/LPatients et méthodesétude rétrospective portant sur 23 patients hypogonadiques sur une période de 2 ans allant de 2011 à 2013, hospitalisés dans notre formationDivers paramètres ont été étudiés notamment cliniques, biologiques et radiographiques : les organes génitaux externes ; LH, FSH, testostérone et l'IRM hypothalamo-hypophysaireRésultatsL'âge moyen de nos patients était 34,2 +/- 13,92 ansUn cas de gynécomastie unilatérale droite, 3 cas de micropénis, 4 cas d'impubérismeL'hypogonadisme d'origine centrale était la plus représentée soit 87 % des patients dont 18 cas d'adénomes hypophysaires et un cas de syndrome de Kallman-De Morsier et un cas de corticosurrénalome malin. Le syndrome de Klinefelter était la cause principale de l'hypogonadisme d'origine périphérique soit 13 % des casDiscussionDans notre étude, l'hypogonadisme hypogonadotrope par adénomes hypophysaires était la cause plus représentée