ntroduction
L’acromégalie est une pathologie rare, en rapport avec une hypersécrétion d’hormone de croissance. Elle se manifeste par un syndrome acrofacial avec une IGF1 élevée. L’IRM hypophysaire est l’examen de choix. Le traitement est le plus souvent chirurgical [1] complété parfois d’un traitement médical et radiothérapie. Et la guérison reste illusoire dans notre contexte
Observation
Patiente de 64ans, ATCD=0, qui présente un syndrome acrofacial évoluant depuis 6ans. Le diagnostic d’acromégalie a été confirmé par le dosage d’IGF1 à 1041ng/ml, GH : 2,8ng/ml. L’IRM hypophysaire : macroadénome hypophysaire 14×10mm avec légère déviation de la tige pituitaire. L’acromégalie s’était compliquée de diabète sucré(HbA1c : 8,5 %) mis sous metformine, d’HTA grade I mise sous losartan 50mg/j et de SAS. Le FO et le CV étaient normaux. Une adénomectomie transphénoïdale a été faite sans déficit endocrinien associé. La survellance postopératoire à 6mois trouve une patiente maigre avec tendance aux hypoglycémies et hypotensions améliorées par l’arrêt de l’ADO et de l’anti-hypertenseur (HbA1c : 4,8 %). IGF1et GH normales avec un pic de GH à 0,098ng/ml après HGPO ; l’IRM HH normale
Discussion
Le pronostic vital des acromégales est particulièrement lié aux conséquences cardiovasculaires de la maladie. La mortalité par complications cardiovasculaires ou cancer est observé uniquement avec un taux de GH≥2,5ng/ml [2]. La chirurgie permet la normalisation de GH et IGF1 seulement dans 34–74 % des cas, dépendant essentiellement de la taille de l’adénome [1]