La prévention secondaire après un infarctus du myocarde: entre la réalité et les recommandations (A propos de 80 cas)

L’infarctus du myocarde constitue une des principales causes de morbimortalité. Malgré une amélioration de la prise en charge de cette affection à phase aiguë, le rôle de la prévention secondaire reste primordial. L’objectif de notre travail est d’évaluer l’adhérence de nos patients aux traitements prescrits et le niveau de contrôle des FDRCVx dans le post-infarctus. Il s’agit d’une étude rétrospective qui a inclut 80 patients ayant présenté un syndrome coronaire aigu avec sus décalage du segment ST, datant d’au moins 6 mois, durant la période qui s’étale du Mars 2005 au juin 2010. Soixante quinze pour cent de nos patients sont des hommes. Le tabagisme et le diabète sont présents dans les 2/3 des cas, La moitié des patients n’ont pas été revascularise, 34% ont été thrombolysé et 16% ont bénéficié d’une angioplastie primaire. A leur sortie de l’hôpital ; tous les patients de notre série recoivent l’association Aspirine et Statine. Au cours de leur suivi, un tiers des patients ont arrêté leur traitement, le plus souvent à cause d’un manque de moyens. La prévention secondaire après IDM est multifactorielle (médicaments, hygiène de vie, rééducation…) et multidisciplinaire. Il est important de faire le maximum pour améliorer l’adhérence des malades à leur traitement, car de nombreuses études montrent qu’une meilleure adhérence au traitement est associée à une amélioration du pronostic des patients coronariens.