La pathologie tumorale de la glande parotide est fréquente et pose des
problèmes aussi bien diagnostiques que thérapeutiques.
But : Notre objectif est de faire le point sur ce sujet à partir de notre série
et des données de la littérature.
Patients et Méthodes :
Nous rapportons à travers une étude rétrospective, 47 cas de tumeurs de
la glande parotide colligés dans le service d’ORL de CHU Hassan II Fès entre
2002 et 2006. Il s’agit de 27 tumeurs bénignes et 20 tumeurs malignes. L’âge
moyen des patients est de 47 ans. La tuméfaction rétro mandibulaire a été le
signe clinique partagé par tous les malades. La malignité est évoquée devant: la
douleur, l’adénopathie et l’atteinte cutanée, nerveuse et / ou osseuse. La TDM a
permis de mieux définir l’extension loco- régionale. L’adénome pleomorphe
domine de loin les tumeurs bénignes alors que les lésions malignes sont
dominées par le carcinome muco-epidermoide. Le traitement a consisté en une parotidectomie exo-faciale dans 53% des cas, et une totale dans 42% des cas,
souvent associée à un évidemment ganglionnaire et une radiothérapie pour les
lésions malignes.
Conclusion :
La pathologie tumorale de la glande parotide pose beaucoup de
problèmes diagnostique et thérapeutique. Un retard diagnostic joint à un
traitement initial inadéquat assombrit d’avantage son pronostic