La méningite purulente, urgence thérapeutique majeure touchant avec prédilection
les enfants, représente un problème de santé publique dans notre pays par ses fortes
mortalité et morbidité.
L’étude rétrospective de 49 cas de méningite purulente chez l’enfant de 1 mois à 15
ans colligés au service de pédiatrie au CHU Hassan II de Fès, au cours de la période
s’étendant du 1er Janvier 2006 au 31 Décembre 2007, montre que :
La MP sévit au cours de toute l’année, avec une recrudescence en automne et en
hiver,
Les nourrissons et les petits enfants de moins de 3 ans sont les plus
atteints (59,2 %),
Un court délai d’hospitalisation (moins de 3 jours) était le plus fréquent (61,2 %),
Le mode de début aigu était le prédominant (77,5 %),
Les vomissements (83,7 %), la fièvre (75,5 %), les troubles de la conscience (65,3
%) et la raideur de la nuque (53,1 %) ont été les signes cliniques les plus fréquents dans
notre série,
La ponction lombaire reste l’examen fondamental pour confirmer le diagnostic,
L’aspect trouble du liquide céphalo-rachidien était le plus fréquent (49 %),
Le germe fréquemment isolé est le méningocoque (18,3% des patients), suivi de
l’haemophilus influenzae (6,1%) et le pneumocoque (4,1%),
La monothérapie aux céphalosporines de troisième génération est la plus utilisée
(51 %), suivi de l’association C3G-aminoside (24,5 %),
La guérison sans séquelles a été retrouvée dans 81,6 % des cas,
Les séquelles ont été notées dans 10,2 % et le décès dans 8,2 %.
A la lumière de cette étude, il se dégage que :
Les facteurs de mauvais pronostic sont essentiellement l