L’APPORT DE L’IMMUNOHISTOCHIMIE DANS LE MYCOSIS FONGOÏDE (à propos de 52 cas)

Le mycosis fongoïde est le type le plus fréquent des lymphomes cutanés malins à lymphocytes T et représente deux pour cent de l’ensemble des lymphomes. Il s’agit d’une maladie mettant en jeu le pronostic vital dans ses stades avancés. Son diagnostic nécessite la combinaison d’examen clinique, anatomopathologique et immunohistochimique. L’application de la technique de l’immunohistochimie aux biopsies cutanées, pour y rechercher des motifs antigéniques cellulaires ou tissulaires, a permis d’améliorer le diagnostic du mycosis fongoïde. Le principe de la technique consiste à révéler des motifs antigéniques, présents sur une biopsie cutanée, par application d’anticorps (AC) spécifiques du motif antigénique à révéler. Cette technique permet d’une part de confirmer la nature T de l’infiltrat et d’autre part son caractère monoclonal. Mais présente également des limites en rapport avec le stade de la maladie et l’hétérogénéité de l’infiltrat. Notre travail porte sur une étude rétrospective au laboratoire d’Anatomie Pathologie du CHU Hassan 2 de Fès. Et ce à partir des dossiers de patients suivis au service de dermatologie et ayant bénéficiés d’un examen immunohistochimique sur une période de cinq ans (2010-2014)

Référence977
Année2016
TypeThèse
Lien document
AuteurZouiten S
DisciplineLaboratoire
EncadrantHarmouch T