La coronarographie chez les patients thrombolyses à la phase aigue de l’infarctus du myocarde au service de cardiologie du CHU Hassan II de Fès (A propos de 202 cas)

L’infarctus du myocarde (IDM), qui est la conséquence d’une thrombose coronaire totale nécessite une prise en charge urgente basée essentiellement sur la désobstruction coronaire. Celle-ci peut être réalisée de façon pharmacologique (la thrombolyse) ou instrumentale (l’angioplastie primaire).
Les deux méthodes ont prouvé leur efficacité dans la réduction de la morbimortalité des patients victimes d’un IDM. La thrombolyse garde une place capitale dans les situations où il n’y pas de cath-lab opérationnel.
Le recours à la coronarographie chez le patient thrombolysé se fait dans l’urgence en cas d’échec afin de réaliser une angioplastie de sauvetage. En cas de succès de la thrombolyse, la coronarographie est réalisée 3 à 24 heures après la fibrinolyse.
L’objectif de ce travail réalisé au service de cardiologie du CHU Hassan II de Fès est d’analyser le profil épidémiologique et angiographique des patients ayant bénéficié d’une coronarographie dans les suites d’une thrombolyse à la phase aigue d’un IDM.
202 patients thrombolysés et coronarographiés ont été extraits du registre des syndromes coronariens du service de cardiologie entre le 22 juin 2006 et le 31 décembre 2013.
Tous les patients ont été thrombolysés par la tenectéplase selon le protocole du service (aspirine, clopidogrel et héparine).
La coronarographie a été normale dans 10% des cas. Elle a révélé une atteinte tritronculaire dans 19% des cas. 41% des patients ont bénéficié d’une angioplastie.

Référence1090
Année2014
TypeThèse
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AuteurKarmati N
DisciplineCardiologie
EncadrantAkoudad H